Actualités

Portrait : Naji Bourega, ergothérapeute

le 07/02/2022

Formé en ergothérapie à l’École des sciences de la réadaptation de la faculté de sciences médicales et paramédicales d’Aix-Marseille Université, Naji Bourega a intégré la Clinique Provence Bourbonne (Ramsay Santé), située à Aubagne (Bouches-du-Rhône), en 2020. Portrait.

Pouvez-vous vous présenter ?

Naji Bourega, 25 ans. Diplômé d’une licence d’ergothérapie à la faculté de sciences médicales et paramédicales d’Aix-Marseille Université, j’ai rejoint la Clinique Provence Bourbonne il y a deux ans. Mon poste d’ergothérapeute chez Ramsay Santé représente ma deuxième expérience professionnelle.

 

Quel a été votre parcours ?

Avant de me diriger vers des études d’ergothérapie, j’ai réalisé une année de Paces (Première Année commune aux études de santé). Lors de cette première année d’études de médecine, j’ai pu découvrir le métier d’ergothérapeute grâce à un mail informatif, envoyé par l’administration de notre faculté. Après m’être renseigné de manière plus approfondie sur cette profession, j’ai abandonné mes études de médecine pour me diriger vers cette branche paramédicale, souvent méconnue.

 

Pourquoi avez-vous choisi ce métier et en quoi consiste-t-il ?

La polyvalence et la créativité nécessaire pour exercer ce métier m’ont particulièrement plu. Le rôle d’un ergothérapeute est d’améliorer la qualité de vie de ses patients en leur permettant de réaliser à nouveau leurs activités quotidiennes. En tant qu’ergothérapeute, nous sommes en mesure de prendre en charge une patientèle assez variée (enfants, adultes, personnes âgées) pour un large panel de motifs : rééducation (post-AVC ou en raison d’une maladie neurodégénérative : Parkinson, Alzheimer), polyhandicap (amputation, accident, fracture), raisons psychiatriques…

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ?

J’apprécie particulièrement l’aspect non routinier de l’ergothérapie. En raison de la polyvalence de ce métier et des nombreuses pathologies auxquelles nous sommes confrontés, aucune journée ne se ressemble. Certaines journées peuvent être plutôt axées sur des aspects techniques (notamment lorsque l’on apprend aux patients à manier leur fauteuil roulant), sur de la rééducation cognitive ou encore sur des activités manuelles (après une pose d’orthèse par exemple). C’est un métier qui demande de faire preuve de curiosité et de créativité en permanence.

 

Avez-vous un souvenir qui vous a marqué dans votre vie professionnelle récente ?

Oui, celui d’un patient âgé de 54 ans, amputé des mains et des pieds en raison d’une septicémie (infection générale du sang), pris en charge entre le premier et le deuxième confinement. Cet homme a pu rentrer chez lui après seulement cinq mois d’hospitalisation, avec deux prothèses myoélectriques pour les membres supérieurs et deux prothèses pour les membres inférieurs qu’il a réussi à apprivoiser rapidement, grâce à son implication remarquable. Il a appris à gérer ses appréhensions. Sa résilience m’a beaucoup marqué !

 

Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?

La Clinique Provence Bourbonne correspond à toutes mes attentes en termes de rééducation. Nous avons beaucoup de matériel à notre disposition, notamment un service dédié aux nouvelles technologies avec un bras robotisé, un simulateur de conduite ou encore un appareil de rééducation informatique. Notre établissement est équipé d’un écran géant contenant notamment  un programme de rééducation destiné à traiter les troubles exécutifs (projet S’Tim). Je découvre encore tous les jours mon métier puisque, finalement, je viens de démarrer ma vie professionnelle.